Auteur : Michel Thévenot. Préface Henri Lavagne
Français. Broché, collé-cousu, rabats de 10 cm.
Format : 26 x 24 cm. 96 p. 74 ill couleur. 29€
ISBN : 978-2-9125-4472-8
30 juin 2021
Michel Thévenot, né en 1943, s’est formé à Lyon à l’art du carrelage et de la mosaïque avec des maîtres célèbres. Consacré "Meilleur ouvrier de France" en mosaïque en 1968, il s’est ensuite fixé en Australie où il a fait carrière et exécuté de nombreux pavements de mosaïques décoratives, à sujets profanes ou religieux. Mais il n’a cessé d’approfondir sa technique par l’étude des mosaïques de tous les pays et il nous livre ici ses réflexions sur son expérience.
Henri Lavagne, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, agrégé de l’Université, membre de l’Institut, spécialiste de l’histoire de la mosaïque, s’est associé à lui pour la rédaction de ses Mémoires, où les questions socio-professionnelles, artistiques et techniques forment un précieux témoignage sur un métier d’art millénaire.
"Mémoires en mosaïque " est le titre que Michel Thévenot a choisi pour raconter l'histoire de sa vie. Du haut de son observatoire australien, avec le recul de la distance qui le sépare du vieux monde lyonnais où il est né, il peut dessiner sa mosaïque, soulignant ici des contours, décelant là des continuités, rappelant des héritages de ses maîtres et proposant des techniques qu'il a expérimentées lui-même.
Michel Thévenot a parcouru le chemin inverse commençant par le carrelage dont il a appris le métier avec des professeurs lyonnais remarquables, pour passer ensuite à la mosaïque, art dans lequel il est devenu lui-même son maître. Car c’est peut-être ce qui caractérise sa puissante personnalité artistique : après un apprentissage de jeunesse auprès des meilleurs praticiens, il a su « se trouver" lui-même, en mettant au point ses techniques, en créant ses modèles personnels et en devenant un artisan à part entière, en dehors de toute coterie et de tout atelier où règnent des règles qui si souvent figent l’inspiration et la nouveauté technique.
Michel Thévenot s’est souvent interrogé sur son art, il a conservé le souvenir de « passeurs de relais » que furent ses maîtres lyonnais et il a su prolonger leur expérience par celle qui a été la sienne pendant cinquante ans. C’est cet héritage enrichi par la pratique de toute une vie, dont il a tenu à faire part. Ce long chemin, émaillé de belles œuvres, valait la peine d’être raconté.